vendredi 15 septembre 2017

Une "belle" histoire

Hier soir, c'était une première. Arcadium allait monter sur scène avec, non loin de là, pour la même manifestation, Iggy Pop et Renaud. Sauf que pour des raisons dues à leur standing, ils ont sans doute échappé à l'épreuve de triathlon à laquelle on ne s'était pas préparé : cache-cache, course d'orientation, et marche sportive avec passage d'obstacles.
 Car c'est ainsi que les choses se passent à la soi-disant bienveillante Fête de l'Humanité où, c'est bien connu, le petit peuple s'aime, s'embrasse, se soutient face aux grands désespoirs de la société.

Première épreuve : cache-cache
C'est donc avec ce sentiment apaisé que nous nous sommes rendus, chacun notre tour, sur le parking du centre-ville de Dugny (93), d'une part car notre charmant interlocuteur nous y avait donné rendez-vous et surtout car il était impossible de se garer ailleurs à 3 km à la ronde. Malheureusement, après avoir patienté dix minutes qu'une place de parking se libère, notre charmant interlocuteur - dont on taira pudiquement le prénom - avait visiblement oublié le rendez-vous puisqu'il nous demanda l'adresse de ce parking inconnu sur lequel il nous avait - rappelons-le - demandé de s'installer pour nous chercher !

Deuxième et troisième épreuve : course d'orientation et marche
Mais par bonheur les opérations s'arrangèrent très vite puisqu'il n'a fallu qu'une heure et demi d'attente pour qu'un quidam vienne nous chercher (parcours de 2 km à peine) à bord d'une 206 préhistorique pour nous emmener avec tout le matériel, non pas aux abords de la scène, mais dans un accès de bonté suprême, à la porte d'entrée de la Fête de... "l'Humanité" ! Personnellement, avec le clavier, sac à dos, appareil photo et autres babioles, il ne me restait plus qu'à parcourir à pied un bon kilomètre au milieu de badauds agares, enjoués, ivres (déjà) toujours prêts à freiner une progression hasardeuse car, bien entendu, le chemin pour atteindre la scène était totalement inconnu. Il ne m'aura fallu qu'une bonne heure, avec le clavier dans les bras pour atteindre le lieu béni après avoir demandé deux plans et injurié quelques visiteurs éméchés. Mais de quoi se plaint-on puisque nous sommes venus nous chercher à bord d'une navette...

Finalement, car on était au préalable venu avec cette idée, nous avons commencé le concert à 21h30. Un concert rondement mené avec Christophe à la basse qui avait gentiment accepté de remplacer Georges au pied levé, ce dernier croulant sous une indisponibilité sauvage. L'affaire se termina vers minuit et demi devant un public enthousiaste et une sorte de vigile qui protégeait la scène, ce que l'on apprécia tout particulièrement.
Et puis, après cette jolie performance, il ne nous restait plus qu'à ranger, aller chercher les voitures et... foutre le camp. Car notre charmant interlocuteur que l'on pourrait appeler Barnabé, histoire de garder sa lettre initiale, nous avait promis que les voitures pourront rentrer dès 2 heures du matin. Sauf que dans les faits, les agents de sécurité de l'entrée (ou de la sortie) ont totalement réfuté cette invention du créatif Barnabé. Jimmy, Mona, Ricky et Christophe ont réussi malgré tout à s'échapper pendant qu'avec Patrick, il était question de faire 4 aller-retour (10 km... environ) à pied, avec les bras chargés au coeur d'un ramassis de bouteilles vides, et d'une humanité tellement en fête qu'elle ne parvenait plus à mettre un pied devant l'autre, car l'absence d'équilibre semble parfois un mal contagieux. Il était 3 heures du matin, avec un peu de chance cette ultime épreuve de résistance physique pourrait se finir avant le déjeuner...

Pendant ce temps, Damien cherchait à comprendre les propos incohérents de Barnabé mais ce dernier, entre une heure et 3 heures du matin, se transforme mystérieusement malgré l'absence de pleine lune, et seules les insultes font partie de son langage châtié. D'ailleurs le répondeur de Damien en avait fait l'amère expérience la nuit précédente lors de messages subliminaux... Finalement, alors que Patrick était guetté par les crampes, la délivrance viendra d'agents de sécurité qui ont mis notre matériel dans un camion pour qu'on puisse le récupérer à la sortie, stupéfaits qu'ils étaient par le comportement inqualifiable de nos "hôtes" (qui entretemps nous avaient foutu dehors avec armes et bagages).

Bref, si un jour le Parti Communiste du Val d'Oise vous contacte pour n'importe quelle raison, un seul mot d'ordre : fuyez. Quant aux remerciements, on oubliera vite Barnabé (alias Brahim), mais on évoquera les publics super sympas qui se sont succédés.

Play-list de la soirée :
1. THE ALAN PARSONS PROJECT : “Sirius/Eye in the Sky”
2. AMY WINEHOUSE : “Back to black”
3. PRINCE : “Purple Rain”
4. THE AVENER : “Castle in the Snow”
5. DAMIEN DUMONT : “Stay true”
6. MICHEL FUGAIN : “La belle histoire”
7. YES : “Owner of a lonely heart”
8. TINA TURNER : “The best”
9. SUPERTRAMP : “Breakfast in America”
10. ENRIQUE IGLESIAS : “Duele El Corazon”
11. LUIS FONSI feat. DADDY YANKEE : “Despacito”
12. ED SHEERAN : “Shape of you”
13. IMANY : “Don’t be so shy”
14. BRUNO MARS : “Locked out of heaven”
15. KATY PERRY : “I kissed a Girl”
16. MICHAEL JACKSON : “Beat it”
17. THE EAGLES : “Hotel California”
18. NATALIE IMBRUGLIA : “Torn”
19. STING : “I can’t stop thinking about you”
20. SHANIA TWAIN : “Man! I feel like a Woman”
21. JUSTIN TIMBERLAKE : “Can’t stop the feeling”
22. MARK RONSON feat. BRUNO MARS : “Uptown Funk”
23. EURYTHMICS : “Sweet Dreams”
24. INDOCHINE : “L’aventurier”
25. MUSE : “Time is running out”
26. ADELE : “Rolling in the deep”
27. TOTO : “Hold the line”
28. THE WINGS : “Live and let die”
29. JOHNNY HALLYDAY : “La musique que j’aime”
30. DEEP PURPLE : “Smoke on the water”
31. JOAN JETT : “I love rock’n roll”
32. AC/DC : “Highway to Hell”
33. PINK FLOYD : “Comfortably Numb”

FINAL :
QUEEN : “Show must go on”

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